Régates

Tableau handicaps par voiliers

Au C.V.B.M Environ 20 régates par an sont organisées le dimanche :
Deux régates phares ont lieu chaque année en novembre : les pieds gelés habitables et les pieds gelés dériveurs. Ces régates inter-clubs sont très fréquentées par des bateaux venant de tous les Clubs d’Ile-de-France.
Le challenge batilus est organisé toute l’année de mars à novembre et le classement est établi sur les 2/3 des régates Batilus de l’année.
Depuis 2009, une nouvelle régate inter-clubs en avril : Le challenge des guinguettes.

Calendrier

Résultats régates de l’année

Archives résultats

– BATILUS

 PIEDS GELES

– SNIPES

CHALLENGE DES GUINGUETTES

Réglement Challenge Batilus

1) But du BATILUS :

Donner la possibilité au skipper ou à ses équipiers de gagner un challenge grâce à une participation assidue aux régates du CVBM.
Participer au comité de course ou à la sécurité : Il est tenu compte de cette participation dans le compte des points (Voir §5).

2) Déroulement des régates

A la disposition du jury à 10h30. Dans la mesure du possible, il est couru deux manches le matin avant la pause du déjeuner (12h30 – 14h15) puis autant de manches que possible.

3) Classement des régates

A partir de 4 manches courues, la plus mauvaise manche de chaque participant est ignorée dans le classement. Les règles de course FFV sont appliquées pour départager les ex-aequo. Le système de points à minima est utilisé (nombre de points par manche = place). Les classements sont effectués en temps compensé selon la table nationale des handicaps FFV. Deux classements sont faits : habitables et dériveurs séparés.

4) Classement Batilus

Tous les coureurs ont une attribution de points Batilus à chaque régate courue ou non courue. Les coureurs ayant fait la régate obtiennent un nombre de points égal au nombre de coureurs plus deux moins la place. Ceux qui n’ont pas navigué ne se voient pas attribuer de points. Exemple : pour une régate réunissant 11 participants, le premier obtient 12 points, le second 11 points,…, le dernier 2 points. Les participants au comité de course ou à la sécurité ainsi qu’à une régate à l’extérieur se voient attribuer un nombre de points égal à la moyenne des points acquis au cours de l’année, arrondie à l’entier supérieur, dans leur meilleure classe le cas échéant (Habitables / Dériveurs). Les coureurs n’ayant pas participé à l’organisation des régates au cours de l’année se voient en revanche attribuer un malus de cinq points en fin d’année.

6) Classement général

Pour être classé, il faut avoir couru au cours de l’année au moins trois journées Batilus. Le total des points est effectué en additionnant les meilleurs résultats d’un nombre de régates au plus égal au 2/3 des régates programmées de l’année. Exemple : 12 journée retenues pour 19 journées programmées. Deux classements sont faits : HABITABLES et DERIVEURS, le vainqueur est celui qui obtient le plus de points.

7) Résultats

Proclamation des résultats et remise des prix lors de l’assemblée générale.

Apercu sur les règles de courses<

AVERTISSEMENT : Les règles de course sont complexes. Donc, cet aperçu ne peut en aucun cas se substituer à elles. Par exemple, on peut simplifier en écrivant ce qui se dit couramment « Tribord amure est toujours prioritaire »; malheureusement, c’est seulement « presque vrai » . Ici, nous voulons seulement aider les régatiers débutants à entrer dans la compétition sans excès de timidité. En leur donnant des repères pour les situations les plus fréquentes, nous espérons qu’à l’avenir et dans ces cas simples, ils ne se laisseront plus influencer par l’assurance parfois abusive des anciens.

1°) Au départ :

A : Il faut identifier le deuxième pavillon de la procédure de départ, dit pavillon préparatoire. Au CVBM, on utilise en principe seulement le P ou le I. En effet, si vous êtes devant la ligne dans la dernière minute (c’est à dire lorsque ce pavillon est amené), vos obligations pour être classé seront différentes : Si c’est le P, vous pouvez revenir derrière la ligne à votre convenance. Si c’est le I, vous devez rentrer en faisant le tour de la bouée d’extrémité.
Dans les deux cas, il faut le faire sans gêner le départ des autres.

B : Vous n’avez pas le droit de forcer le passage à la bouée de départ, même si vous êtes engagés. Ce n’est pas une bouée de parcours où la règle serait différente, comme on le verra plus loin.

C : Avant le signal de départ (et non pas « avant le départ« ), quelle route peut-on prendre? Peut-on lofer ou pas? Abattre ou pas? Si vous êtes prioritaire, grosso modo vous faites ce que vous voulez, en abattant ou en lofant sans brutalité jusqu’à bout au vent si ça vous chante. A contrario, si vous n’êtes pas prioritaire, vous devez évidemment vous écarter de tout prioritaire. La question devient donc: Quand suis-je prioritaire? Et là, hélas, cela devient compliqué, ne serait ce que parce qu’il faut souvent faire intervenir la position relative de plusieurs bateaux. Pour s’en tenir aux situations les plus fréquentes, simplifions en résumant ainsi:
– si le bateau à votre vent s’est engagé sur vous en venant de l’arrière, vous étiez prioritaire avant l’engagement et vous le restez après.
– si le bateau sous votre vent s’est engagé en venant de l’arrière, il est devenu prioritaire et vous devez le cas échéant répondre à son lof, même jusqu’à bout au vent. Mais attention, au signal du départ, ligne franchie ou pas, il doit immédiatement prendre une route normale .

2°) En route :

A – Un bateau qui arrive à un obstacle (la rive ou une péniche ou un autre bateau) doit impérativement manoeuvrer pour l’éviter. Or un bateau virant de bord n’est pas prioritaire, a fortiori si il est amené à croiser la route d’un bateau tribord amure en sortie immédiate de sa manoeuvre . Son salut est dans la formule magique : » De l’eau…! »
Attention à la pratique: le bateau qui hèle doit virer sans délai dès que l’autre vire, même si il estime qu’il a encore le temps d‘agir. L’autre peut se contenter de répondre: « Virez »; là encore le bateau hélé doit le faire immédiatement, mais l’autre doit évidemment lui laisser la place nécessaire.

B : Aux allures portantes, peut-on s’engager entre la rive et un bateau quand on le rattrape? La réponse est « oui », à condition qu’il y ait la place pour le faire au moment de l’engagement, et même si cette place est inférieure à deux longueurs.

C : Quels sont les droits et devoirs d’un bateau rattrapant ? Sur des bords différents, le tribord amure est prioritaire, avant et après qu’il ait rattrapé le babord.
Dans le cas où les deux bateaux sont sur le même bord., il convient d’analyser les choses ainsi:
Le rattrapant va devoir choisir comment il s’engage. En tous cas, tant qu’il n’est pas engagé, c’est le rattrapé qui est prioritaire.
– Choix de l’engagement au vent: Le bateau rattrapé, sous le vent, demeure prioritaire; il faut lui laisser la place de modifier sa route dans les deux sens, comme il le souhaite, y compris au delà de sa route normale le cas échéant.
– Choix de l’engagement sous le vent: Le rattrapant devient prioritaire. Mais il est soumis à deux restrictions:
. Il ne doit pas s’engager trop près. Si en s’écartant le rattrapé le touche, le rattrapant est en faute.
. Pendant tout l’engagement, il n’a pas le droit de naviguer au dessus de sa route normale; en d’autres termes, il ne pourra lofer que pour suivre une adonnante.

3°) Contourner une marque de parcours :

A : Marque au vent : Sur des bords opposés, tribord amure est prioritaire; la zone des trois longueurs n’a rien à voir dans ce cas.
Quand les deux bateaux sont sur une même amure, le bateau à l’intérieur est prioritaire si il était engagé avant que le premier bateau soit à trois longueurs de la marque. L’autre doit lui laisser toute la place nécessaire pour passer cette marque, même en bord breton, le cas échéant.
B : Marque sous le vent : Sur des amures différentes, jusqu’à trois longueurs de la marque, tribord reste prioritaire. Mais si il y a engagement avant les trois longueurs, quelle que soit l’amure de l’un ou de l’autre, la règle est la suivante: dans les trois longueurs, le bateau à l’extérieur doit la place au bateau à l’intérieur.

4°) Manière d’effectuer une pénalité :

A : Après avoir touché une marque, il convient de faire ce qu’il est convenu d’appeler un 360. En fait, il faut faire un empannage et un virement de bord, sinon le tour est incomplet.

B : Après avoir fait une faute à l’égard d’un bateau, il faut faire un 720, soit deux empannages et deux virements, dans la continuité ( pas un tour maintenant et un autre plus tard).

C : Dans les deux cas, il convient d‘abord de s’écarter des autres pour ne pas les gêner, puis d’effectuersa pénalité sans tarder.
A noter que si la faute est commise avant le signal du départ, il n’est pas interdit d’effectuer sa pénalité avant ce dernier.